Tiens, tu te prends pour un grand auteur, au point de te citer toi-même?
Au sujet de l'article, je n'ai rien contre sur le principe, mais point de vue temps, ça risque d'être trèèèès dur
Bon, je me lance en vitesse, quand même
Le problème est en fait qu'il y a plus d'informations sur sa disparirion que sur tous les autres aspects réunis.
On peut déjà dire que la pêcherie est un lieu attesté dès la mi 15e siècle, et la rue qui en portait le nom desservait plusieurs portes de la ville (elle longeait les remparts). D'un bout, elle menait au coin de la tour à Masson et la rue de Guernes, et de l'autre bout, elle menait (avant le percement de la rue Royale/Nationale) à la rue de la Piperie. L'auberge du Gros Poisson se trouvait au coin de cette rue et de la rue au Pelu (qui disparut lors dudit percement). Il n'y avait que peu de bâtiments contre les remparts (c'est à dire du côté de la Seine). C'est d'ailleurs sur ces terrains que fut établi le clos de l'Arquebuse, terrain d'exercice au tir des Arquebusiers, dont les quartiers se trouvaient précisément à côté, dans la maison dite des Arquebusiers, qui était autrefois connue sous le nom de porte à Poisson (ou au Pelu).
La moitié est de cette rue disparut dans les bombardements de 1944 et lors de la reconstruction qui s'ensuivit, et la seconde moitié fut la proie des bulldozers de Jean-Paul David dans les années 60. Seul reste le nom qui a été attribué à un ridicule chemin privé menant aux résidences qui ont remplacé les bas quartiers, et dont seule l'entrée se trouve grosso modo sur le trajet de cette ancienne rue.
Voilà ce que j'ai pu sortir à chaud